Le Clan Brujah
Le clan des Sages, voilà comment nous sommes qualifiés par nos pairs. Usurpation de titre ? Qualificatif élogieux sans grand fondement ? On peut le supposer, surtout si l'on garde en mêmoire nos homériques colères et emportements.
Pour beaucoup nous sommes violents, parfois même un peu trop, pour beaucoup nous nous égarons dans des discussions sans fin entrecoupées de crises de colères.
Cette image se trouve renforcée par la pagaille qui semble régner lors de nos « rents » où seuls ceux qui frappent le plus forts ont raison.
A ceux là, à ceux qui le croient je ne repondrai qu'un seul mot : Passion.
Oui nous sommes passionnés, nous sommes les troublions qui venons mettre un peu de vie dans cette sociéte hierarchisée et austère qu'est la Camarilla. Nos emportements ne sont que ceux du cœur et cette pagaille n'est que le résultat de nos réflexions philosophiques et des confrontations d'où jaillit la lumiere.
Il n'y a pas un Clan Brujah mais des Brujahs ayant un ideal de Clan et se battant pour le faire vivre. Cela peut expliquer nos divisions internes, nos coups de gueules, mais aussi cette unité si prégnante qu'est l'appel au Clan.
Rebelles, penseurs, réformateurs, nous avons apportés à la Camarilla nombre d'idées, de personnalités. Nous sommes l'un des rares Clans qualifiées de plébeiens à posséder nombre de Princes par opposition aux patriciens Ventrues et Toréadors.
Il y a dans ces principats une liberté de ton qui n'existent nulle part ailleurs : tous peuvent se permettre de prendre la parole et d'exposer leurs idées, de critiquer le pouvoir en place. Traditions pluriséculaire, remontant aux temps de Carthage où nous vivions en harmonie avec les humains. Carthage, notre grand rêve politique et égalitaire réduit à néant par des caïnites romains jaloux.
Traditionellement contestataire, la region Nord a toujours été un bastion Brujah, et ce, bien que le poste le plus important leur ait été fermé pendant longtemps. Et pourtant, les Brujahs ont souvent été des figures de proue de la politique lilloise : prévôt, sénéchal, leader anarch, mais ni Prince, ni Marquis.
Jusqu'à la venue de Michel, le panégéryste de Carthage, successeur du Toréador parisien Inguno de Montoya. Bien que ses débuts furent difficiles, il reussit à se maintenir au pouvoir pendant 3 ans sans initier de mouvement de contestation violents et ouverts. Sans toutefois être exempt d'erreurs et de maladresses qui ont par moment fragilisé sa position, Michel a été en difficulté de par son opposition à Guillaume.
Renforcement du clan avec l'avènement de Guillaume "le Bâtard", Prince des Flandres et chef de file du Clan en France. Politicien assez fin, bien que brutal, il a reussi à rallier les Anciens des autres Clans autour de sa personne avant de se lancer à l'assaut du trône de France.
Malheureusement, Guillaume a été enlevé et remplacé par un usurpateur, ce qui a fortement fragilisé la Cour. Dès la supercherie découverte, Guillaume, atrocement mutilé, a été libéré des griffes du Sabbat. Suite à cela, il a décidé de ne plus occuper le Trône des Flandres.
Les Ventrue ont vu là une occasion à ne pas manquer, et se sont débrouillés pour y placer Ismet Iblis Diléri, au grand dam de Michel qui aurait bien repris la place. Michel disparu peu de temps après. Le Sabbat, échaudé de n'avoir pû conserver sa main-mise sur le Domaine, redoubla d'effort pour mettre à mal la Cour dans son entièreté.
Et ses efforts furent presque couronnés de succès. Une grande partie de Cour fuya, d'autres donnèrent leur non-vie pour tenter de sauver la Camarilla. Le Prince quitta le Trône, étant appellé à de plus hautes fonctions.
C'est là que nous revenons sur le devant de la scène. Helléas de Thèbes, Ancien du Clan, Ancien Prince de Versailles a repris le Trône des Flandres, et a appellé à la repopulation pour que la Camarilla reprenne ses droits. Venez-donc nous soutenir dans cette tâche !